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C'est dans la colonne de droite tout en bas...

18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 17:36

La cour administrative d’appel de Nantes a validé l’ensemble des arrêtés préfectoraux autorisant les travaux par Politis le 16 novembre 2016 à lire sur www.politis.fr.

 

Un court documentaire en libre accès montre ce que les bulldozer risquent de détruire si le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est lancé. Tournée au printemps 2016 et diffusée en juin, réalisé par Léo Leibovici et produit par Lizzie Brocheré en partenariat avec l’association Yemanja, le film de 9 minutes donne la parole à des opposants au projet, des ingénieurs écologues, un agriculteur, un habitant de la ZAD… et surtout, donne à voir la biodiversité de cette zone humide exceptionnellement bien préservée. Mais jusqu’à quand ?

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 16:51

Un communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme du 16 novembre 2016.

La LDH avait annoncé, passée la première période d’état d’urgence, que le renouvellement de celui-ci serait sans fin. De tout temps, sous tous les gouvernements et sous tous les régimes, les mesures d’exception sont comme une drogue pour les autorités : après y avoir goûté, elles ne peuvent plus s’en passer.

Soutenir qu’il est nécessaire de renouveler l’état d’urgence en raison de l’élection présidentielle et, probablement, des élections législatives qui suivent, c’est reconnaître un peu plus que l’exception devient la règle.

Si l’état d’urgence semble indolore à la grande majorité d’entre nous, ce n’est pas le cas des dizaines de personnes assignées à résidence, et qui ne bénéficient pas de la protection du juge judiciaire. Le prolonger, c'est prolonger la possibilité permanente d’effectuer des perquisitions dans des conditions qui ont été largement dénoncées, c’est donner un quasi blanc-seing aux pouvoirs publics pour interdire des manifestations et c’est, d’une manière générale, installer l’habitude de pouvoirs exceptionnels peu et mal contrôlés et qui sont utilisés à d’autres fins que celles annoncées.

Cela aboutit, enfin, à exacerber les tensions de toute nature, notamment en continuant à stigmatiser une partie de la population et en imposant aux forces de l’ordre des suggestions qui épuisent leurs capacités.

On est en droit de s’interroger sur l’utilité d’un état d’urgence destiné à lutter contre les actes de terrorisme, utilité dont le gouvernement n’apporte aucune justification.

La LDH appelle les parlementaires à prendre conscience qu’un tel renouvellement est une mesure dangereuse et démagogique, qui s’inscrit dans la remise en cause de l’Etat de droit.

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 12:37

L’Agence de l’environnement ADEME permet à la grande distribution de réduire d’un quart les produits jetés par les supermarchés grâce à l’utilisation de données informatiques d'après Erwan Benezet pour Le Parisien le 17 novembre 2016.

De l’agriculteur au consommateur, un tiers de la production alimentaire est perdu
De l’agriculteur au consommateur, un tiers de la production alimentaire est perdu

De l’agriculteur au consommateur, un tiers de la production alimentaire est perdu

LA DATA, c’est-à-dire le traitement d’un grand nombre de données informatiques, nouvelle arme contre le gaspillage alimentaire ? L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) livre aujourd’hui les résultats d’un travail mené pendant trois mois avec dix magasins de cinq enseignes de la grande distribution : Carrefour, Intermarché, Système U, Leclerc et Auchan.

« Cette opération est unique en son genre, explique Pierre Galio, chef du service consommation et prévention à l’Ademe. Nous avons croisé une méthode très classique d’audits, réalisés sur site, avec du big data, à savoir le traitement d’une très grande somme d’informations regroupées dans des ordinateurs. » Le tout s’est déroulé en trois phases. Les audits sur place et l’analyse des données, de novembre 2015 à février 2016. Puis l’élaboration du plan d’action avec les cinq distributeurs au mois de mars. Et enfin la mise en œuvre de ces actions d’avril à juin. Parmi elles, les dix magasins ont notamment cherché à diminuer le nombre de références, en supprimant celles qui génèrent le plus de gaspillage alimentaire. Moins de 1 % de ces produits sont en effet à l’origine de 20 % du gaspillage alimentaire.

Gaspillage réduit d’un quart en trois mois

Aux rayons fruits et légumes, des vendeurs ont été spécialement formés pour choisir les produits et les donner aux clients afin de limiter la « surmanipulation » qui les abîme et rompt parfois la chaîne du froid. Un système de « stickage » (étiquettes prix réduit) des produits qui approchaient de la date de péremption a également été automatisé, avec création d’une zone isolée pour les vendre en promotion.

Enfin, un « coach antigaspi » a été systématiquement désigné et formé dans chacun de ces magasins. « Les enseignes ont joué le jeu, pourtant, dans ce secteur, les données et les méthodes sont ultra-confidentielles, reprend Pierre Galio. Mais elles ont conscience de l’importance des pertes qu’elles subissent. Et l’opération représentait une bonne opportunité de prendre le problème à bras-le-corps. »

Les équipes de l’Ademe ont ensuite passé les résultats au tamis pendant tout l’été. Avec quelques bonnes surprises à la clé, puisqu’il a été possible de réduire en moyenne le gaspillage de pratiquement un quart (22 %) en trois mois seulement. Et même de moitié pour au moins un des magasins. Soit au global 160 t de produits. Rapporté à une année, cela représente l’équivalent de 320 000 repas et une économie moyenne de 70 000 € par magasin.

L’objectif maintenant est que l’étude fasse des petits. « Si l’ensemble de la grande distribution obtenait les mêmes résultats que les dix magasins volontaires, s’enthousiasme l’expert de l’Ademe, elle réduirait son gaspillage alimentaire de 300 000 t, soit 700 M€, par an.

C’est donc à la fois une action vertueuse, mais également un vrai levier d’économies pour le secteur. »

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 13:12

La Banque mondiale évalue l'impact des aléas sur les plus pauvres par Laetitia Van Eeckhout pour Le Monde le 15 novembre 2016.

L'ouragan Matthew, qui s'est abattu sur les îles Caraïbes et sur la côte sud-est des États-Unis entre le 3 et le 6  octobre, a provoqué 2  milliards de dollars de dommages en Haïti et 7  milliards aux États-Unis. Pourtant, il a été beaucoup plus dévastateur en Haïti, où il a fait au moins 546 morts, et 128 disparus, et laissé totalement démunis et sans domicile des centaines de milliers de personnes.

Alors que la COP22 a placé la question du financement de la lutte contre le changement climatique au cœur de ses débats, la Banque mondiale publie, lundi 14  novembre, une étude soulignant le coût réel des dommages subis par les populations les plus vulnérables victimes d'une catastrophe naturelle. Selon elle, les inondations, tempêtes, séismes et tsunamis plongent chaque année 26  millions de personnes dans l'extrême pauvreté (moins de 1,90  dollar par jour) et provoquent jusqu'à 520  milliards de dollars de pertes, un coût de 60  % supérieur aux dommages généralement reportés. " Les catastrophes naturelles ont un impact bien plus fort sur le bien-être que ne le suggèrent les estimations traditionnelles ", relève la Banque.

Dans leur bilan mondial 2015 sur la réduction des risques de -catastrophes, les Nations unies estimaient à 327  milliards de dollars par an en moyenne le total des pertes matérielles dues à ces catastrophes naturelles. " Ces chiffres ne mesurent la sévérité des catastrophes et leurs impacts socio-économiques qu'à l'aune des dommages occasionnés aux bâtiments, aux infrastructures, aux équipements et à la production agricoles. Ils ne décrivent nullement l'impact sur la consommation et le bien-être ", souligne la Banque mondiale. Or " ces pertes de consommation et de bien-être sont bien plus élevées que les dégâts matériels et touchent plus sévèrement les pauvres ". Les 20  % les plus pauvres ne subissent que 11  % des pertes matérielles, mais 47  % des pertes de bien-être.

Pas de protection sociale

Les individus pauvres sont les plus affectés par les chocs climatiques. Ils sont logés deux fois plus souvent que le reste de la population dans des habitations dites " fragiles ", et vivent sur des territoires vulnérables. Au Panama et au Zimbabwe, les populations défavorisées ont un risque 50  % plus élevé d'être touchées par une inondation. Les pauvres perdent aussi beaucoup plus lorsqu'ils sont frappés par un fléau : la part de richesse en moins est deux à trois fois supérieure à celle perdue par les ménages aisés.

" Une perte de 1 dollar ne signifie pas la même chose pour quelqu'un de pauvre ou pour quelqu'un de plus aisé ", insiste Stéphane Hallegatte, économiste à la Banque mondiale, qui a dirigé l'équipe à l'origine du rapport. Leur consommation est proche du niveau de subsistance, et leur patrimoine non placé sur un compte bancaire se résume souvent à du bétail ou à leur logement, qui peut être complètement détruit lors d'un choc.

Or ces ménages les plus démunis ne sont généralement pas couverts par un système de protection sociale dont disposent les plus riches. Ils peuvent être amenés à réduire leurs dépenses de santé et à interrompre la scolarité de leurs enfants. Au Guatemala, la consommation par personne a chuté de 5,5  % parmi les ménages touchés par la tempête tropicale Agatha en  2010, ce qui s'est traduit par une augmentation de 14  % de la pauvreté.

Face à cette spirale, la Banque mondiale appelle à un renforcement des systèmes de protection sociale, qui, lors d'une catastrophe, peuvent faire office d'assurance auprès des ménages les plus vulnérables.

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 13:01

Donald Trump pourrait décider de quitter les négociations et de s'affranchir du traité dans un délai d'un an par Simon Roger pour Le Monde le 12 novembre 2016.

C'est un bloc de trois phrases dans l'avant-dernière page de l'accord de Paris sur le climat, un énoncé qui serait anodin s'il ne s'agissait d'un texte de droit international où chaque mot compte. L'article  28 de l'accord est l'objet de toutes les spéculations depuis l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche, car il pourrait ouvrir la voie à un désengagement des États-Unis, deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Le président élu des États-Unis, climatosceptique endurci, n'a pas fait mystère de son hostilité à l'accord conclu fin 2015 lors de la COP21, qui prône la transition vers une économie décarbonée – pour contenir le réchauffement sous le seuil des 2 °C – alors que lui promeut un modèle énergétique basé sur le pétrole, le gaz et le charbon. Or, l'article  28, qui fixe les conditions de sortie de l'accord, souffre d'une faille dans laquelle la future administration Trump pourrait être tentée de s'engouffrer, remettant ainsi en cause les engagements pris par Barack Obama.

D'après l'article, tout pays souhaitant dénoncer l'accord doit attendre trois ans à compter de son entrée en vigueur – le 4  novembre –, puis respecter un préavis d'un an, avant de s'en libérer effectivement. Quatre ans, c'est la durée du mandat de Donald Trump.

La Chine " attend de voir "

Mais le dernier alinéa de cet article précise qu'une partie ayant dénoncé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) " sera réputée avoir dénoncé également le présent accord - de Paris - ", puisque l'accord de la COP21 a été adopté sous les auspices de la CCNUCC. Comme la Convention-cadre est en vigueur depuis 1994, la condition des trois ans, fréquente dans les traités internationaux, est remplie. Tout pays peut donc aujourd'hui en sortir s'il respecte le préavis d'un an.

Cette hypothèse d'un double retrait américain de la CNUCC et de l'accord de Paris fait planer un nuage sombre sur les négociations en cours à Marrakech, ville hôte de la COP22. " Le leadership des États-Unis a été décisif pour construire l'accord de Paris ", a rappelé Elina Bardram, directrice générale pour le changement climatique auprès de la Commission européenne, interrogée le 11  novembre au Maroc. Refusant de " spéculer sur les décisions politiques éventuelles du nouveau président élu ", elle assure que la détermination européenne à respecter les engagements de Paris " reste intacte ".

Même méthode Coué dans les rangs de la délégation chinoise, qui promet de poursuivre ses efforts et " attend de voir " ce que fera son partenaire américain après l'investiture de M.  Trump, le 20  janvier 2017. Depuis 2014, les deux plus gros pollueurs de la planète ont fait de l'action contre le réchauffement l'un des axes-clés de leur relation bilatérale. Un retrait de Washington n'annulerait pas l'accord de Paris mais redistribuerait les cartes de la gouvernance climatique.

" Il sera, à mon sens, extrêmement difficile " de revenir en arrière, a indiqué de son côté Salaheddine Mezouar, le ministre marocain des affaires étrangères, qui préside la COP22. Si une telle démarche est possible, " rien n'indique pour le moment que ce sera la voie choisie par les États-Unis, observe Sébastien Duyck, juriste au Centre pour les lois environnementales internationales (CIEL), à Genève. Si Donald Trump s'y résout, cela déclenchera une longue bataille juridique interne avant qu'il obtienne un accord du Sénat ". Depuis Washington, le dirigeant du CIEL, Carroll Muffett, mesure lui aussi la difficulté de sortir du double cadre de la CCNUCC et de l'accord de Paris : " La convention climat est un traité international solide, conclu il y a près de vingt-cinq ans. Un retrait aurait un impact négatif sur la diplomatie américaine, explique le juriste. Quant à l'accord de Paris, il faut tout de même rappeler qu'il a été ratifié par Barack Obama, certes, mais au nom de la nation américaine. "

Pour n'avoir ni à patienter quatre ans avant de rejeter l'accord de Paris, ni à activer la clause de sortie de la Convention-cadre, le président élu pourrait emprunter une troisième voie, qualifiée par les observateurs d'" option passive " : " Une autre stratégie possible est de rester dans l'accord de Paris, de ne pas mettre en œuvre la contribution nationale américaine – ce qui ne sera pas sanctionné puisque l'accord ne repose pas sur la sanction mais sur l'incitation – et de piéger l'accord de l'intérieur ", avance Matthieu Wemaëre, avocat et expert en droit de l'environnement.

" Contre-effet "

Rien n'oblige en effet Donald Trump à réduire d'ici à 2025 les émissions de gaz à effet de serre de 26 à 28  %, comme le recommande la contribution américaine rendue publique en novembre  2014. Il peut aussi freiner les programmes fédéraux enclenchés par son prédécesseur. Il prévoit de nommer Myron Ebell, directeur d'un think tank climatosceptique financé par les industriels des énergies fossiles, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA), l'instance qui veille notamment au respect de la réglementation gouvernementale.

A la conférence de Marrakech, beaucoup espèrent que la nouvelle administration s'attellera à des priorités domestiques, comme la question de l'emploi, avant de mettre en œuvre ses vues sur le climat. Les plus optimistes imaginent même un " contre-effet Trump " en se remémorant les mois qui avaient suivi l'élection de George W. Bush en  2000 et sa décision de dénoncer le protocole de Kyoto. " Au lieu de figer le processus de négociations en cours, l'attitude arrogante de Bush avait au contraire donné un nouvel élan à la dynamique internationale ", rappelle Sébastien Duyck.

  • Article 28 de l'accord de Paris sur le climat, conclu le 12 décembre 2015

    1. – A l'expiration d'un délai de trois ans à compter de la date d'entrée en vigueur du présent accord à l'égard d'une partie, cette partie peut, à tout moment, le dénoncer par notification écrite adressée au dépositaire. 2. – Cette dénonciation prend effet à l'expiration d'un délai d'un an à compter de la date à laquelle le dépositaire en reçoit notification, ou à toute date ultérieure pouvant être spécifiée dans ladite notification. 3. – Toute partie qui aura dénoncé la Convention sera réputée avoir dénoncé également le présent accord. "

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 10:48

À l’heure de la COP 22, visite des îles de Molène, Ouessant et Sein, qui ambitionnent d’en finir avec leur dépendance aux énergies fossiles. Mais les obstacles sont nombreux par Patrick Piro pour Politis le 9 novembre 2016 à lire sur www.politis.fr.

Les 1 500 habitants des îles du Ponant (ici, Molène) ne sont pas connectés au réseau électrique national.

Les 1 500 habitants des îles du Ponant (ici, Molène) ne sont pas connectés au réseau électrique national.

Molène. Son air iodé, ses sauvetages en tempête, sa tradition de goémoniers… et sa centrale à fioul. L’extension de l’habitat a absorbé le petit bâtiment au cœur des ruelles aux murets de granit persillés d’hortensias. Le ronron des trois groupes électrogènes d’EDF est à peine audible. Discret et indispensable équipement : c’est l’unique source d’électricité des quelque deux cents habitants. Comme les deux autres îles du Ponant, Ouessant et Sein, Molène n’est pas raccordée au réseau national (...)

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 10:59

Le sommet climat de Marrakech tentera de traduire en actes l’Accord de Paris, la partie difficile des négociations par Patrick Piro pour Politis le 9 novembre 2016 à lire sur www.politis.fr.

COP 22 : le vif du sujet

C'est le nœud des négociations : le Nord privilégie les actions de réductions d’émissions, génératrices d’affaires (vente de technologies vertes), quand le Sud, le plus touché par le dérèglement et le moins responsable de la situation, exige la priorité aux mesures d’adaptation pour ses populations ...

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 09:10

Après la décision inédite de la Cour de cassation, la police pourrait devoir faire évoluer ses pratiques par Julia Pascual pour Le Monde le 10 novembre 2016

C'est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9  novembre, en matière de contrôle d'identité. C'est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’État portés par treize personnes – d'origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l'objet de contrôles " au faciès ".

Mercredi, la Cour a définitivement condamné l’État dans trois cas – en l'occurrence des contrôles d'identité ayant eu lieu dans le quartier commercial de la Défense, en décembre  2011. Elle a considéré qu'" un contrôle d'identité fondé sur des caractéristiques physiques associées à une origine réelle ou supposée, sans aucune justification objective préalable, est discriminatoire : il s'agit d'une faute lourde ".

Au stade précédent de l'appel, le 24  mars 2015, l'Etat avait été condamné à verser des dommages-intérêts (1 500  euros) dans cinq dossiers. Il s'était alors pourvu en cassation. Et les requérants qui n'avaient pas eu gain de cause dans les huit autres dossiers avaient fait de même.

" Que la Cour de cassation se soit prononcée sur un, deux ou treize dossiers nous est égal, précisait mercredi Me Félix de Belloy, qui a défendu en première instance et en appel les treize hommes à l'origine de cette bataille judiciaire commencée en avril  2012. La Cour de cassation a fixé les règles. Elle a confirmé qu'un contrôle fondé sur l'apparence physique est discriminatoire et que c'est une faute lourde. " Réagissant à la décision, le Défenseur des droits a salué " une avancée majeure pour la garantie des droits des citoyens ".

Preuves

La Cour de cassation a aussi précisé la façon dont la discrimination doit être prouvée. La personne qui saisit le tribunal " doit apporter au juge des éléments qui laissent présumer l'existence d'une discrimination ", comme l'attestation d'un témoin présent sur les lieux. " C'est ensuite à l'administration de démontrer, soit l'absence de discrimination, soit une différence de traitement justifiée par des éléments objectifs. "

En matière de contrôle au faciès, la charge de la preuve est donc aménagée, à l'image de ce qui se fait en droit du travail. " C'est une innovation majeure, s'est réjoui Me Félix de Belloy. On sort de plusieurs décennies de non-droit. "

Son confrère, Me Thomas Lyon-Caen, qui a défendu les requérants devant la Cour de cassation, envisage une prochaine étape : " Se mobiliser sur la traçabilité des contrôles. " Actuellement, les contrôles " ne font l'objet d'aucun enregistrement ", a rappelé la Cour de cassation, sauf s'ils ont conduit au déclenchement d'une procédure judiciaire ou administrative. Leur cadre se résume à trois situations principales. Ils peuvent être réalisés en cas de flagrant délit, de risque de trouble à l'ordre public ou sur réquisitions du procureur de la République. " C'est très large, estime Me Slim Ben Achour, également avocat des requérants. La pratique qui s'est développée, c'est celle d'une patrouille de policiers qui contrôle quand elle veut. Et on n'a aucune trace de cette activité-là. "

A rebours de cette latitude large et du risque d'arbitraire qui en découle, l'avocat considère que la décision de la Cour de cassation va pousser les forces de l'ordre à réformer leurs pratiques pour pouvoir démontrer, en cas de poursuites, que les contrôles sont fondés sur des critères objectifs et individualisés. Lanna Hollo, juriste d'Open Society Justice Initiative, une fondation du milliardaire George Soros qui soutient les treize requérants, veut croire que l'arrêt " contraint les autorités françaises à respecter enfin la promesse électorale faite en  2012 par le président Hollande de lutter contre le délit de faciès".

Le gouvernement avait abandonné la promesse de campagne de François Hollande d'instaurer un récépissé lors de chaque contrôle d'identité, préférant rendre obligatoire le port du matricule. " Cela n'a rien changé ", martèle Bocar N., l'un des treize requérants, membre du Collectif contre le contrôle au faciès, dont le cas n'a pas donné lieu à une condamnation de l'Etat. " Les pratiques continuent et il faut que l'ensemble de la société se saisisse de ce sujet. Il s'agit d'améliorer les relations entre la police et la population. "

Mardi, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a justement rendu un avis dans lequel elle rappelle qu'" un ensemble convergent d'études a mis en évidence la surreprésentation des jeunes hommes issus des minorités visibles dans les contrôles de police ". La pratique serait devenue un véritable " abcès de fixation des tensions police-population ", en plus de n'être utile qu'à la découverte d'une part marginale d'infractions.

La CNCDH remet à l'ordre du jour l'idée de " comptabiliser " les contrôles d'identité et de " mettre en place sans attendre un système de traçabilité ". Malgré ces préconisations, et aussi historique que soit la décision de la Cour de cassation, celle-ci intervient à un moment où le sujet n'est plus du tout porté au sein du gouvernement. Les candidats à la primaire de la droite et du centre ne l'ont pas davantage abordé dans leur programme.

  • Le contexte

    Discriminations

    Une étude de 2009 menée à Paris par la fondation Open Society Justice Initiative et le CNRS montrait qu'en France, les personnes perçues comme " noires " et " nord-africaines " couraient respectivement six et huit fois plus de risques d'être contrôlées par les forces de l'ordre que les individus désignés comme " blancs ".

    promesse

    En 2012, François Hollande, candidat à l'élection présidentielle, avait promis l'instauration d'un récépissé lors des contrôles d'identité, pour lutter contre les pratiques discriminatoires. Une promesse rapidement abandonnée par le gouvernement socialiste face à l'hostilité des policiers. Alors ministre de l'intérieur, Manuel Valls avait préféré rendre obligatoire le port du matricule.

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11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 12:34

En 2015, pour la première fois, la température à l’échelle du globe a dépassé de plus de 1° C celle de l’ère préindustrielle . Selon l'Organisation météorologique mondiale, les années 2011-2015 ont été les plus chaudes enregistrées par Pierre Le Hir pour Le Monde le 10 novembre 2016

Inondations à Maputo, au Mozambique, en janvier 2013. AFP

Inondations à Maputo, au Mozambique, en janvier 2013. AFP

Les années 2011-2015 ont été la période quinquennale la plus chaude jamais enregistrée sur Terre depuis le début des relevés de températures, c'est-à-dire depuis 1880. C'est ce qu'a annoncé l'Organisation météorologique mondiale (OMM), dans un rapport sur le climat publié mardi 8  novembre, à l'occasion de la conférence climatique de Marrakech au Maroc (COP22).

Ce constat ne constitue pas une surprise, les dernières années ayant battu des records successifs de chaleur. Mais l'OMM va plus loin, en établissant " le lien toujours plus étroit entre les phénomènes météorologiques extrêmes et le réchauffement de la planète ".

Sur l'ensemble de la période 2011-2015, la colonne de mercure a donc atteint un niveau inégalé dans l'histoire moderne. Elle a été, en moyenne, supérieure de 0,57  °C à la normale de la période de référence 1961-1990. L'excédent avait été de 0,51  °C sur les années 2006-2010, ce qui, souligne l'OMM, confirme " la tendance soutenue au réchauffement qui se dégage des données mondiales depuis le milieu des années 1970 ".

Cette surchauffe planétaire s'est vérifiée sur l'ensemble des continents, à l'exception de l'Afrique, où la période 2006-2010 avait été légèrement plus chaude. En particulier, l'Europe a connu une température supérieure de 1,29  °C à la normale de référence.

Parmi les anomalies saisonnières les plus notables, un printemps exceptionnellement chaud en Amérique du Nord en  2012 et en Europe, en Amérique du Sud ainsi qu'en Océanie en  2014, un été torride en Amérique du Nord en  2012 et en Amérique du Sud ainsi qu'en Océanie en  2015, un automne spécialement doux sur le continent américain en  2015, ou encore les périodes juin-août et septembre-novembre les plus caniculaires jamais connues par l'Afrique en  2015.

Tendance lourde et durable

L'année 2015 justement, la plus chaude des temps modernes, a fait franchir à la planète une ligne rouge. Pour la première fois, la température à l'échelle du globe a dépassé de plus de 1  °C celle de l'ère préindustrielle. Cela signifie que la marge de réchauffement " soutenable " fixée par l'accord de Paris scellé le 12 décembre 2015 à l'issue de la COP21, qui vise à contenir l'élévation de la température " nettement au-dessous de 2  °C par rapport aux niveaux préindustriels ", est déjà plus qu'à moitié entamée.

En prenant un peu de recul, l'OMM observe que " les douze années les plus chaudes à l'échelle de la planète sont toutes postérieures à 1998 " et que " neuf d'entre elles sont postérieures à 2005 ". Ce qui montre que, même si le climat de 2015 a été très fortement influencé par le phénomène El Niño, dont l'empreinte marque encore l'année 2016, le réchauffement global dû aux émissions humaines de gaz à effet de serre constitue une tendance lourde et durable.

Ce bilan quinquennal permet aussi de mieux mesurer l'ampleur des bouleversements liés au changement climatique. Ainsi, la banquise arctique a continué de reculer durant la période 2011-2015, sa superficie moyenne, mesurée en septembre (mois où elle est généralement la plus réduite), chutant à 4,7  millions de km2, soit 28  % de moins que sa surface moyenne des trois décennies précédentes.

En revanche, pendant une grande partie de ces cinq ans, l'étendue de la banquise antarctique a été supérieure à celle de 1981-2010, en particulier lors de son maximum hivernal. Une " bonne santé " qui est constatée depuis une quarantaine d'années et dont les causes, mal connues, font l'objet de travaux de recherche.

Dans le même temps, le niveau des océans a continué de monter, même si la succession d'événements La Niña et El Niño a entraîné des fluctuations importantes. De 1993 (début des relevés par satellites) à 2015, cette hausse a été d'environ 3  mm par an, alors que sur la période 1900-2010 (où les données étaient issues de marégraphes), elle n'était que de 1,7  mm par an.

Risque de canicule décuplé

Le rapport de l'OMM accorde une large place aux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, vagues de chaleur, sécheresses, inondations, tempêtes ou cyclones. Les auteurs notent que, sur les 79 études publiées sur ce sujet dans le Bulletin of the American Meteorological Society entre 2011 et 2014, " plus de la moitié ont abouti à la conclusion que les changements climatiques d'origine humaine avaient favorisé l'apparition du phénomène extrême considéré ". En particulier, certaines de ces études établissent que " la probabilité d'occurrence de canicules a été multipliée par dix, voire plus ", par le réchauffement global.

Parmi les événements corrélés au changement climatique figurent les températures annuelles et saisonnières record qu'ont connues les Etats-Unis en  2012 et l'Australie en  2013, l'été caniculaire de 2013 en Asie de l'Est et en Europe de l'Ouest, les vagues de chaleur du printemps et de l'automne 2014 en Australie, le record annuel de chaleur enregistré en Europe en  2014, ou encore le coup de chaud subi par l'Argentine fin 2013.

En revanche, ajoutent les rapporteurs, " la contribution des changements climatiques anthropiques aux extrêmes pluviométriques (déficit et excès) est moins systématique ". Ainsi, pour les inondations de 2011 dans le Sud-Est asiatique, la sécheresse de 2013- 2015 dans le sud du Brésil ou l'hiver excessi-vement pluvieux de 2013-2014 au Royaume-Uni, le lien avec le changement climatique " n'a pu être déterminé avec certitude ".

Les violentes précipitations qui se sont abattues sur le Royaume-Uni en décembre  2015 sont par contre associées " sans équivoque " au changement climatique. Des chercheurs ont même calculé que celui-ci avait " augmenté d'environ 40  % " le risque de survenue d'un tel épisode.

Une autre étude, présentée le même jour par le groupe de réflexion allemand Germanwatch, complète ce tableau des soubresauts climatiques de la planète. L'indice mondial des risques climatiques, publié tous les ans sur la base des données établies par le réassureur Munich Re, montre qu'en  2015 l'Afrique a été meurtrie par des événements extrêmes. Quatre pays africains (Mozambique, Malawi, Ghana et Madagascar) figurent parmi les dix Etats les plus touchés. En haut du tableau se trouve le Mozambique qui, comme le Malawi, a essuyé des inondations dévastatrices, dues à une mousson très intense, en décembre  2014 et janvier  2015.

Sur la décennie écoulée, récapitule Germanwatch, " plus de 528 000 personnes sont décédées à la suite de près de 11 000 événements météorologiques extrêmes ". Le plus souvent dans des pays en développement, qui cumulent la double peine de la pauvreté et de la vulnérabilité. Voilà aussi pourquoi la question de l'aide des pays du Nord à ceux du Sud reste au cœur de la COP22 à Marrakech.

Les Chiffres

0,57 °C

C'est la hausse de la température moyenne sur la période 2011-2015, pour l'ensemble du globe, par rapport à la période de référence 1961-1990.

1 °C

C'est l'écart entre la température enregistrée en 2015 sur la planète et celle qui prévalait avant l'ère industrielle.

11 000

C'est le nombre d'événements météorologiques extrêmes survenus dans le monde au cours de la décennie 1996-2015.

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    10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 15:38

    Ratifié par plus de 100 pays, l'Accord de Paris sur le climat est désormais entré vigueur. Les moments d'auto-célébration n'en finissent plus. On illumine en vert la Tour Eiffel et l'Arc de triomphe. Pourtant, l'essentiel est passé le plus souvent sous silence : les Etats se sont engagés à émettre toujours plus de gaz à effet de serre jusqu'en 2030. Illustration et explication.

    Par Maxime Combes le 7 novembre 2016 sur https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/071116/les-enjeux-de-la-cop22-resumes-en-un-graphique.

    L'article 2 de l'Accord de Paris fixe comme objectif de « contenir l'élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C », et idéalement en deçà de 1,5°C. (courbe bleue et verte du graphique ci-dessous)

    Un bon point.

    Les engagements des États, rendus publics avant la COP21, sont par contre tout-à-fait insuffisants. L'ONU, qui a fait le calcul, reconnaît qu'un record d'émissions de GES pourrait être battu chaque année d'ici à 2030 pour atteindre 56,2 gigatonnes d'équivalent C02 en 2030 (courbe jaune du graphique). Dit autrement, les États envisagent de consommer 53 % du budget carbone dont nous disposons d'ici à 2025 et 74% d'ici à 2030.

    C'est un peu mieux que ne rien faire (courbe orange du graphique), mais cela implique trois choses :

    • Il n'y aurait pas de réduction d'émissions de GES à l'échelle mondiale avant 2030 ! (à supposer que les États fassent réellement ce à quoi ils se sont engagés, ce qui n'est pas sûr, et ce à quoi ils ne peuvent être contraints)
    • L'écart entre ce qu'il faudrait faire (le souhaitable) et ce qui est sur la table (le réel) ne va cesser de s'accroître : en matière de climat, ce qui compte est l'ensemble des émissions de GES relâchés sur une période, plus que le niveau atteint lors de la dernière ; ce faisant, les États maximisent les émissions relâchées pendant cette période de temps ;
    • En repoussant à plus tard ce qu'ils ne veulent pas faire aujourd'hui, les États institutionnalisent la procrastination et entérinent un réchauffement climatique très largement supérieur à 2°C.

     

    Comparaison des niveaux d’émission globale potentiels en 2025 et 2030, en agrégeant les contributions nationales annoncées et sous d’autres scénarios

    Comparaison des niveaux d’émission globale potentiels en 2025 et 2030, en agrégeant les contributions nationales annoncées et sous d’autres scénarios

    Le PNUE vient d'ailleurs, et à nouveau, de tirer la sonnette d'alarme : les émissions doivent être réduites d’au moins un quart d’ici la fin de la prochaine décennie, par rapport aux tendances actuelles, soit revenir en deçà des 42 gigatonnes.

    Vous savez quoi ? Il n'est pas formellement prévu que la COP 22 discute de la façon de se répartir cette réduction supplémentaire d'émissions de GES. A la COP22, on va à nouveau discuter des tuyaux et de la mécanique institutionnelle ou technique, mais pas des flux d'énergies fossiles et d'émissions de gaz à effet de serre. La procrastination est reprochée aux enfants, aux salariés, aux services de l'Etat. De fait, on l'applaudit quand il s'agit de climat, c'est-à-dire de notre avenir. Pour la masquer, on illumine les bâtiments publics et on écarte les paroles ou commentaires critiques : c'est le temps des louanges, pas celui de la lucidité.
    Il y a de fait quelque chose qui ne tourne pas rond dans les institutions de "gouvernance du climat".

    Maxime Combes, économiste et membre d'Attac France.

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