Face à une crise sanitaire qui a surpris par son ampleur internationale, le pouvoir a réagi par une absence de démocratie qui n’a pu qu’engendrer méfiance et frustration. Les mensonges initiaux sur les masques et la casse de l’hôpital public, cumulée depuis des années, ont rendu toute stratégie sanitaire inaudible.
Cette épidémie accentue les inégalités sociales dans l’accès à la santé. La carte du décrochage vaccinal est très similaire à celle des inégalités socio-économiques, notamment dans notre département.
Les écologistes rappellent que cette pandémie trouve sa source dans les déséquilibres du monde, tant climatiques que dans les atteintes à la biodiversité. Le fragile équilibre des espèces est durablement affecté et générateur de pandémies appelées à se renouveler.
Toute politique de santé publique doit définir quelles sont les contraintes qui permettront de s’approcher d’un « bien commun » pour une bonne santé partagée. Confinement ou vaccin, le débat reste ouvert, mais la liberté individuelle ne saurait s’exonérer d’une responsabilité collective.
Malgré le rapport très alarmant du GIEC, alors que les états ont débloqué des sommes colossales pour soutenir l’économie et fabriquer des vaccins, à peine 2% ont été utilisés pour la transition écologique. Les mesures prises sont largement en de ça. Le courage politique manque.
Tribune des élus lilasiens : Alice Canabate, Sander Cizinski, Lucie Ferrandon, Gaëlle Giffart, Lionel Primaul