Lundi 11 juin a eu lieu aux Lilas la réunion du collectif eau Est Ensemble regroupant des associations, des forces politiques et des militants de la Communauté d'Agglomération Est Ensemble (CAEE).
* L'action de la Coordination Eau Ile-de-France doit se poursuivre sur le plan juridique.
* La Coordination Eau Ile-de-France se propose aussi d'écrire au président, aux maires et à tous les conseillers de la CAEE.
* L'intervention des citoyens pour sensibiliser la population va se poursuivre en allant à sa rencontre sur les marchés le week-end prochain des 16 et 17 juin, avec un tract-pétition distribué et mis dans les boites aux lettres.
* Un rendez-vous festif et populaire à Comme vous émoi à Montreuil est prévu le vendredi 22 juin à partir de 19H.
* Enfin le collectif eau Est Ensemble et la Coord. Eau IdF appelent à la tenue d'une assemblée citoyenne devant la CAEE le 26 juin pendant le Conseil qui devrait délibérer sur cette question.
Voila la trame du tract-pétition qui sera distribué ce week-end – participez !
« En avant pour l'eau publique à Est Ensemble !
Le tribunal administratif de Montreuil a annulé la délibération par laquelle la Communauté d'agglomération Est Ensemble (CAEE) a demandé son adhésion au Syndicat des Eaux d'Île-de-France (SEDIF).
Cette annulation constitue une seconde chance pour remettre à plat la gestion de l'eau à Est Ensemble et mettre en œuvre une gestion publique comme s'y était engagée la CAEE, il y a deux ans. Le changement politique en cours au niveau national -avec plusieurs ministres qui sont retournés à une régie publique de l'eau dans leur collectivité- doit se retrouver sur le terrain à Est Ensemble.
C'est une question de justice sociale : la population d'Est ensemble « bénéficie » d'un des tarifs les plus chers de France. Nous payons l'eau de 40 à 58% plus cher que nos voisins parisiens. Ce scandale doit cesser !
C'est une question de démocratie : la population doit être entendue. Aussi nous exigeons que :
-la CAEE ne procède pas à un nouveau vote le 26 juin sur la délibération qui a été annulée ;
-une nouveau dispositif provisoire soit établi avec le SEDIF, le temps de réaliser l'étude de faisabilité de la régie publique ;
-l'organisation d'une consultation citoyenne dans chaque commune de l'agglomération
Pour se joindre à cet appel :
Nom Prénom
ville adresse mail
A renvoyer à Coordination EAU Île-de-France, Collectif Eau Est Ensemble, Comme vous Emoi, 5 rue de la Révolution, 93100 Montreuil
Ou par mail à eau.iledefrance@gmail.com
Rendez-vous mardi 26 juin pour se faire entendre
Assemblée citoyenne devant la Communauté d'Agglomération Est Ensemble à partir de 18H
Délibérons ensemble ! »
En outre, notre groupe d'élus à la CAEE Écologie & Citoyenneté prend contact avec les autres groupes politiques au sein de l'assemblée, afin d'échanger sur leur position avec nos collègues.
Voila pour terminer la lettre que nous avons adressée au président de notre Communauté d'Agglomération Est Ensemble :
Romainville, le 07/06/12,
Groupe des élus Ecologie et Citoyenneté
A l’attention de Monsieur B. Kern, Président de la CAEE
Monsieur le Président,
Le groupe des 18 élus Ecologie et citoyenneté de la communauté d’agglomération Est-Ensemble prend acte de la décision du tribunal administratif de Montreuil qui annule la délibération, votée fin 2010, par le Conseil Communautaire, d’adhésion au SEDIF qui délègue lui-même sa gestion à l’opérateur privé Véolia.
Nous rappelons que les élus de notre groupe s’étaient opposés à cette délibération, défendant ainsi un retour vers une gestion en régie publique de l’eau sur notre territoire. Nous militons pour la mise en place d'une politique sociale de l'eau conforme aux idéaux qui animent la très grande majorité des élus de notre agglomération.
Le Conseil Communautaire avait également voté une délibération proposant un délai de deux ans pour étudier la possibilité de retour à une gestion publique. Nous arrivons presque au terme de ce délai et nous attendons toujours les résultats de cette étude pour laquelle un ingénieur a été recruté.
Nous souhaitons qu'aucune décision ne soit prise dans la précipitation, et n'apporterons pas nos voix à une délibération qui nous conduirait à adhérer à nouveau au SEDIF, au risque de ne pouvoir le quitter avant des années. Nous jugeons indispensable de mettre à profit la nouvelle situation pour prendre le temps d'une réflexion en vue d'une gestion publique de l'eau incluant une politique tarifaire sociale. La décision de délégation à un opérateur privé ou d’un retour à une gestion en régie publique doit se prendre sereinement à la lumière des nouveaux éléments qui ressortiront de l’étude en cours.
Nous souhaitons qu’une convention provisoire soit signée avec le SEDIF pour laisser le temps nécessaire à l’examen de cette possibilité de retour en gestion publique. Cette étude doit analyser la possibilité d’une reprise de contrôle de l’ensemble du processus de production/distribution/traitement qui permettrait non seulement une prévention des gaspillages, mais aussi l’application de tarifs sociaux modulés, assurant un minimum vital gratuitement ou à bas prix. Ce serait conforme à notre volonté commune de soutenir les plus fragilisés de nos concitoyens.
L’eau est un besoin essentiel et un bien commun et nous réitérons le souhait que nous avions formulé en 2010 au Conseil Communautaire d'une consultation citoyenne, qui favoriserait la réappropriation par les habitants de nos territoires de ce choix qui les concerne directement.
Pour le groupe des élus Ecologie et Citoyenneté,
Marie-Geneviève Lentaigne et Alain Callès, co-Présidents. »
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