Les téléphones portables et tablettes numériques sont devenus "objets usuels" pour beaucoup d’entre nous.
Or, pour émettre et recevoir des ondes, ces appareils nécessitent des antennes-relais dont l’implantation suscite des propositions de rémunérations très alléchantes par les opérateurs.
L’émission d’ondes de ces antennes pose encore nombre de questions non résolues : sur le niveau de puissance liée à la 3G et la durée acceptables, sur l’impact pour la santé des humains proches de celles-ci, et sur les précautions d’usage.
Aux Lilas, le principe de précaution est appliqué par la municipalité et les demandes d’installation sont refusées en l’absence d’informations sur la puissance émise, et aussi dans un périmètre de précaution qui concerne notamment les bâtiments scolaires et les crèches. Malgré cela, les opérateurs restent tout puissants et agissent à leurs guises en fournissant ou pas leur propre expertise (juge et parti comme les laboratoires par exemple).
La ville seule ne peut imposer une charte déontologique et rigoureuse aux opérateurs de téléphonie mobile, c’est pourquoi il devient urgent et nécessaire que la Communauté d’Agglomération Est Ensemble composée de ses neuf villes et regroupant près de 400 000 habitants, se saisisse au plus vite de ce dossier.
Une politique active, préventive et cohérente au sein des différentes collectivités territoriales (région, département, agglomération et communes) permettra d'encadrer les implantations des antennes relais et les actions des opérateurs de téléphonie mobile.
B.Berceron-Sigwald, I.Olivier-Barbrel, C.Falque, M.G.Lentaigne, N.Karmochkine, P.Stoeber, C.Paquis
Contact : 0603005472