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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 16:52

Un film de Fisher Stevens produit par Leonardo DiCaprio, 1h35', Sous-titres FR TR, avec Leonardo DiCaprio, Barack Obama,... disponible en lecture depuis le 30/10/2016 pendant une semaine sur http://www.dailymotion.com/video/x4yfbbt malheureusement en américain sans sous-titre.

Pour le film, Leonardo DiCaprio a parcouru le monde pendant deux ans. Photo Ratpac Documentary Films.

Pour le film, Leonardo DiCaprio a parcouru le monde pendant deux ans. Photo Ratpac Documentary Films.

Un film suivant Léonardo Di Caprio dans son mandat d'ambassadeur de l'ONU pour le climat, jusqu'à la ratification de l'accord de Paris.

Quelques images impressionnantes.

La violence des eaux de fonte des glaces.

Un film de vulgarisation scientifique américain de 1958 ! qui expose l'alternative solaire pour laisser dans le sol les carburants fossiles.

Une démonstration : changer notre régime alimentaire du bœuf vers le poulet changerait notre impact climatique.

Un film pas très différent de ceux d'Al Gore, ou Nicolas Hulot, mais tout aussi intéressant en faisant le point en 2016. Un film qui vise un public de consommateurs nord-américains, et conclut par quelques recommandations claires.

Pierre Stoeber

Ci-dessous, une critique par Coralie Schaub pour Libération.

Contre l’effet de serre, Leonardo DiCaprio sort de sa bulle

Dans son documentaire diffusé dimanche sur National Geographic, l’acteur délaisse les paillettes d’Hollywood pour alerter sur le réchauffement climatique et inciter les citoyens à agir.

Il a du mérite et du cran, Leonardo DiCaprio. La superstar américaine aurait pu rester tranquillement planquée, à savourer sa célébrité et sa fortune d’acteur de fiction sans s’impliquer dans les affaires du monde. Rien ne l’obligeait à se lancer dans la production d’un documentaire sur le changement climatique, encore moins à s’y livrer sans fard et à s'y mettre en scène en questionnant avec humilité des acteurs de la vie réelle, qu’il s’agisse de personnalités (Barack Obama, le pape François ou Ban Ki-moon), mais aussi de scientifiques ou de représentants d’ONG. Rien ne l’obligeait à parcourir la planète pendant deux ans pour nous livrer ce film ambitieux, sérieux, limpide et d’utilité publique : Avant le déluge, diffusé dimanche par la chaîne de télévision National Geographic dans 171 pays et 45 langues, et hélas parfois desservi par des erreurs de traduction dans les sous-titres français (1).

Pédagogie. Il n’avait que des coups à prendre, une image assez lisse et consensuelle à froisser. Surtout qu’il y va fort, «Leo». Sans doute parce qu’il a compris de longue date l’importance, l’ampleur et l’urgence du sujet : «Il n’y a pas de menace plus grave pour l’avenir de nos sociétés que le changement climatique», martèle-t-il. Son documentaire fait bien sûr d’abord œuvre de pédagogie, et particulièrement bien. Les interviewés rappellent les faits, rien que les faits. N’en déplaise à ceux qui le nient, la température moyenne du globe s’emballe depuis quelques années alors qu’elle était restée stable depuis douze mille ans.

Les effets sont déjà là, flagrants, dramatiques. Et les images, à la fois belles et effrayantes, sont là pour le prouver. La glace des pôles fond à toute vitesse. Les habitants des îles du Pacifique doivent abandonner leurs maisons envahies par les flots. En Floride, le maire de Miami Beach, sorte de Shadok des temps modernes, doit faire surélever les chaussées et installer des pompes pour évacuer l’eau de mer, le tout à grands frais (400 millions de dollars, soit plus de 366 millions d’euros) et pour une durée de protection estimée à «quarante ou cinquante ans» seulement. Les récoltes des paysans indiens sont détruites par des pluies diluviennes, les coraux meurent, les poissons se font rares…

Et c’est bien l’homme qui en est responsable. Lui qui libère des quantités massives de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, surtout en consommant des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), mais aussi en rasant ou brûlant les forêts d’Asie du Sud-Est ou d’Amazonie, pour cultiver de l’huile de palme ou du soja destiné à nourrir le bétail. N’en déplaise à Nicolas Sarkozy qui, ô surprise, reprend ces temps-ci les mêmes éléments de langage, quasiment au mot près, que James Inhofe, l’un des membres du Congrès américain les plus climatosceptiques : «Certains sont tellement arrogants qu’ils pensent pouvoir changer le climat. L’homme ne peut pas faire ça», assène ce dernier. Il se trouve que James Inhofe reçoit une fortune de l’industrie des énergies fossiles, souligne le film. Et de donner un chiffre : 1 837 427 dollars - petit reproche : il n’est pas précisé s’il s’agit là d’une somme annuelle. Suivi d’autres montants du même ordre empochés par tel ou tel sénateur, noms et photos à l’appui.

C’est là que DiCaprio y va fort. Il n’hésite pas à dénoncer nommément, à citer les multinationales responsables de la catastrophe en cours. Celles qui organisent et financent une campagne massive de désinformation dans les médias, pour instiller le doute dans les esprits et diviser le public, en achetant politiques et pseudo-experts. Voire (indirectement et anonymement) qui font envoyer de charmantes menaces de mort aux climatologues. «Vous devriez être flingué, écartelé et donné à manger aux cochons, vous et toute votre satanée famille», a reçu l’un d’eux par mail. Le tout dans le seul but de protéger leurs intérêts privés, au mépris des plus pauvres et des générations futures. Les noms qui font partie du «lobby fossile» défilent à l’écran : ExxonMobil, Shell, BP, Chevron, Koch Industries, The Heartland Institute, Americans for Prosperity… Dans le cas de l’huile de palme, le film pointe Burger King, PepsiCo et ses marques Quaker et Doritos, Kraft…

Mode de vie. Il pose, in fine, la question de notre mode de vie occidental. Mais propose des solutions à la portée de tous. Par exemple, manger moins de viande de bœuf - un hamburger de 450 grammes équivaut à deux cents heures d’éclairage d’une ampoule à 60 watts. Ou voter pour des dirigeants qui combattront le changement climatique «en supprimant les subventions aux énergies fossiles, en laissant celles-ci dans le sol, en investissant dans les énergies renouvelables ou en imposant une taxe carbone». Sur ce dernier point, un éminent professeur à Harvard, républicain et ex-boss des conseillers économiques de George W. Bush, décrypte ce que nombre de politiques ne prennent pas la peine d’expliquer, par peur des sondages : non, il ne s’agit pas d’un nouvel impôt qui s’ajouterait aux autres, mais d’un rééquilibrage de la politique fiscale permettant de nous inciter, collectivement, à choisir les énergies renouvelables plutôt que les fossiles. Et il suffirait d’un minimum d’information du public pour que celui-ci en comprenne l’intérêt… et que les politiques suivent. DiCaprio aura fait sa part.

(1) Réalisé par Fisher Stevens. Diffusé en France dimanche à 20h40, puis jusqu’au 5 novembre sur Natgeotv.com et sur Dailymotion.

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commentaires

V
j'ai cliqué sur le lien indiqué et j'ai trouvé des sous-titres en français---
Répondre
P
Brava !

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