Après la vache folle, le nouveau scandale alimentaire de la viande de cheval transformée en bœuf implique des intermédiaires de la chaîne d’approvisionnement de six nationalités différentes. La viande apparaît au centre d’un business qui durait depuis 6 mois ressemblant fortement à la spéculation financière. Il y a là une vaste tromperie volontaire, criminelle, avec des risques sanitaires au détriment du consommateur qui ne sait plus ce qu’il a dans son assiette. Seuls des circuits d’approvisionnement courts et des productions localisées permettent d’assurer une qualité et une traçabilité optimum des produits.
Mais nos habitudes alimentaires de viande à tous les repas encouragent une production industrielle qui mange 10 fois plus l'environnement pour l'animal que pour le végétal, pour la viande que pour les légumes. Pourtant les végétariens sont en aussi bonne santé que les carnivores, et les protéines animales se révèlent parfois cancérigènes.
Pensons global, agissons local ! Pour dé-conditionner les futurs citoyens dès l'école, nous demandons que la possibilité de vrai repas végétarien à la cantine soit inclue dans le prochain marché de la restauration scolaire de la ville dès la prochaine rentrée.
(B.Berceron-Sigwald,C.Falque,N.Karmochkine,M-G.Lentaigne,I.Olivier-Barbrel,C.Paquis,P.Stoeber, Infos Lilas mars 2013)
Tous les trois ans la ville organise un appel d’offres afin de choisir le prestataire qui préparera et fournira les repas dans les écoles, au centre aéré, et au CCAS pour les personnes âgées (repas à domicile), soit environ 1300 repas/jour.
Aujourd’hui l’offre va être lancée très prochainement, alors que le meilleur gagne … ! Enfin pas tout à fait : que la meilleure proposition alimentaire gagne. Le cahier des charges actuel est déjà de haut niveau, le prochain sera encore meilleur en qualitatif et sanitaire. Rédigé par les services après une véritable concertation avec parents, enseignants, personnel communal et élus de la ville. Des améliorations certaines vont être apportées malgré les contraintes budgétaires et économiques qui persistent sur les années à venir.
Pour nous quelques bases doivent être respectées : présence de « bons » produits bio, absence d’OGM dans les assiettes, réduction maximale voire zéro huile de palme, découverte de la cuisine végétarienne, réduire la distance producteur/cuisine, le goût et la qualité des produits et leur traçabilité… et un pouvoir de contrôle quotidien de la part de la ville sur le futur prestataire. D’autre part il faut s’atteler à réfléchir et étudier la mise en place éventuelle d’une future cuisine centrale pour la ville des Lilas mutualisée avec Est Ensemble ou Paris.
(B.Berceron-Sigwald,C.Falque,N.Karmochkine,M-G.Lentaigne,I.Olivier-Barbrel,C.Paquis,P.Stoeber, Infos Lilas avril 2013)