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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 09:08

A Paris et en Île-de-France, l'eau du robinet est radioactive. Presque deux millions de personnes alimentées par l’usine d’eau potable de Choisy-le-Roi consomment une eau polluée par un élément radioactif, le tritium. Plus de 6 millions de personnes en France boivent de l’eau légèrement contaminée au tritium, un élément radioactif. L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a révélé cette contamination dans sa publication du 17 juillet 2019. La concentration moyenne de tritium dans cette eau du robinet atteint les 10 Bq/L (becquerel par litre). D’après l’ACRO, Reporterre et Candice Vacle pour son blog sur Mediapart du 17 au 20 juillet 2019. Lire aussi Ils disent non au lave-linge du nucléaireCes déchets nucléaires près de chez vous et La face cachée des expérimentations atomiques en France.

Pollution radioactive de l'eau du robinet le long de la Seine, de la Loire, à Paris, en Île-de-France...

Ce n'est pas un cas isolé car, en France, 6,4 millions de personnes sont concernées par la présence de pollution au tritium dans l’eau du robinet.

Qu’est-ce que le tritium ?

C’est un atome d’hydrogène radioactif et sa demi-vie est de 12,32 ans. Ce qui veut dire qu’après 12,32 ans, il en reste encore la moitié et ainsi de suite.

D'une manière générale, est-ce dangereux pour la santé de boire une eau contenant du tritium ?

Le tritium a une radiotoxicité faible. Il émet des rayons radioactifs bêta sur une faible distance. Sa demi-vie de 12,32 ans, lui laisse largement le temps d’aller s’infiltrer là où il se trouve.

Aucune étude ne permet de savoir s’il peut causer le cancer chez l’homme. Le danger du tritium provenant de l’industrie du nucléaire est si important que les sénateurs de notre Sénat (chambre haute du Parlement français ) ont rédigé un texte sur le sujet. Le site du Sénat écrit concernant les dangers de la contamination interne par le tritium que le résultat des expériences sur le tritium « nous imposent d'appliquer strictement le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour réduire au maximum l'exposition au tritium des travailleurs et des populations ». «  Les rejets de tritium dans l'environnement risquent de devenir dans les années à venir un problème majeur et certainement un des principaux axes de la contestation antinucléaire. » Toutefois, « certaines études ont ... montré de façon très nette que, chez des animaux, l'exposition ou l'injection de tritium entraînait une importante augmentation des cancers. » Site du Sénat - Les dangers de la contamination interne par le tritium. Ce que l'on sait scientifiquement c’est qu'il s’incorpore facilement à l’eau. Et sachant que 65% de notre corps est fait d'eau, il peut facilement s'y intégrer et passer dans le sang.

« Le tritium peut poser un risque pour la santé s’il est ingéré par la consommation d’eau ou de nourriture, ou s’il est inhalé ou absorbé par la peau. » « L'eau tritiée (contenant du tritium) a été estimée être la première source de risque d' exposition humaine au tritium » (Rejets de tritium et conséquences sur les doses au Canada en 2006 Wikipédia - Tritium dans l'environnement).

Dans le Livre Blanc du Tritium de l’ASN, il est reconnu que les risques du tritium sont sous-évalués. En effet, un rapport d’experts a montré que le tritium peut s’intégrer à l’ADN. Alors, les rayons ionisants (rayons radioactifs) du tritium risquent d'endommager l’ADN (Livre Blanc du Tritium Le tritium Le tritium et l’environnement Les effets des rayonnements sur la santé  p.268).

Est-ce dangereux pour la santé de boire l'eau de Paris et d'Île-de-France ayant une concentration moyenne de tritium de 10 Bq/L ?

Déjà, l'idée de boire une eau radioactive est fortement déplaisante. D'autant plus, lorsqu'on sait qu'il s'agit d'une radioactivité artificielle provenant des rejets radioactifs liquides dans la Seine de la Centrale Nucléaire de Nogent située à environ 100 km en amont de Paris. Et oui, aussi aberrant que se soit, une centrale nucléaire a été construite en amont de Paris alors que l’on savait qu’elle rejetterait de la pollution radioactive dans l’eau venant alimenter les réservoirs d'eau potable de Paris !

La Préfecture d’Île-de-France se veut rassurante et dit qu'à Paris « l’eau du robinet peut être consommée ». Ceci est de la pure désinformation car l'ACRO est un organisme agréé avec qui Greenpeace a pour habitude de travailler. L'ACRO s'est basé sur les données fournies par le Ministère de la Santé pour faire cette étude.
Selon Eau de Paris, entreprise publique qui gère l'eau potable à Paris, la pollution au tritium ne représente aucun risque car les mesures sont en dessous de la référence de qualité française.

A partir de quelle quantité est-il dangereux de boire de l’eau contenant du tritium ?

Pour le tritium, la référence de qualité de la réglementation française est de 100 Bequerelles par litre (transposition d’une directive de l’Union Européenne). Sachant que la radioactivité naturelle des eaux de surface se situe entre 0,1 et 0,9 Bq/L (UNSCEAR), et que dans les nappes phréatiques anciennes, (qui n'ont pas été touchées par les retombées en tritium des essais nucléaires) les niveaux de tritium sont de l'ordre de 0,1 Bq/L, cette référence de qualité correspond, donc, à plus de 100 fois la radioactivité naturelle (Doc Criirad Tritium contamination p.2, et Fiche IRSN - Tritium et environnement p.5.). Cette référence peut être dépassée, en toute impunité - rien de contraignant pour la faire respecter.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la valeur de référence est de 10 000 Bq/L. Soit 100 fois plus que la référence européenne et française. Les variations de ces valeurs de références interrogent sur leur crédibilité.

La CRIIRAD conteste ce chiffre de l’OMS car il est le résultat d’un calcul et non pas d’une expérience scientifique. Qui plus est ce chiffre de 10 000 Bq/L a été arrondi, par l’OMS, largement au dessus du résultat du calcul initial qui était de 7 800 Bq/L. Pourquoi ? L’OMS est liée à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) qui est pro nucléaire. Le Dr. Michel Fernex ancien médecin de l’OMS dénonce ce qu'il appelle les « liens malsains » entre l’OMS et l'AIEA comme l’accord référencé «WHA12-40», l’exigence de confidentialité dans certains domaines ou le fait que l’OMS répète les chiffres de l’AIEA. L’OMS ne fait pas ses propres mesures de la radioactivité.

Il y a une seconde hypothèse, selon la CRIIRAD, c’est qu'il est difficile de garder le tritium dans un contenant. Comme il est difficilement confinable, il est difficile (voir impossible) pour l'industrie nucléaire de ne pas le laisser s'échapper dans l’eau ou dans l’air car il traverse le béton et le métal (Sortir du nucléaire - Contaminations au tritium).

Alors, comme l’OMS est liée à l'AIEA et que le tritium est difficilement confinable, l’OMS a peut être préféré choisir la référence douteuse et surévaluée de 10 000 Bq/L.
En bref, même s’il existe des valeurs de références institutionnelles concernant le tritium, il n’y a pas d’études scientifiques permettant de dire la dangerosité de doses précises de tritium dans l’eau pour l’être humain. Sans compter, qu'il n'y a aucune normes pour les enfants ou les femmes enceintes alors qu'ils sont plus sensibles à la radioactivité que le reste de la population.
En somme, les valeurs de références institutionnelles du tritium ne nous protègent pas et correspondent à un risque que l’Etat accepte de nous faire prendre pour pouvoir avoir une industrie nucléaire. Ceci sans que notre avis ait été consulté.

Est-ce que cette quantité de tritium de 10 Bq/L dans l’eau de Paris et d’Île-de-France est dangereuse pour la santé, selon des spécialistes de la santé et du nucléaire ?
Selon la Docteur Françoise Boman, « aucune dose de radioactivité, si faible soit-elle, n'est anodine pour le corps humain. Or, le tritium n'a rien à faire dans l'eau et ne devrait pas y être. Pour ma part, je veux zéro radioélément artificiel dans l'eau que je bois. »

Roland Desbordes, de la CRIIRAD, pour répondre, utilise le sievert qui est l'unité permettant d’évaluer l'impact des rayonnements de la radioactivité sur l'homme. « Il explique que si une personne boit presque 2 litres d’eau de Paris à 10 Bq/L par jour soit environ 7OO litres par an, ça ferait 0,12 μSv/ an (microsievert par an) soit 0,000 12 mSv (millisievert par an).

Il ajoute: « La Commission internationale de protection radiologique (CIPR) et les directives Euratom, reprises dans le droit français (Code de la Santé Publique), estiment qu’à partir de 0,01 mSv le risque existe. »  (mail Roland Desbordes 20/07/2019) Ce risque est jugé acceptable par les experts scientifiques à partir de 0,01 mSv/an. Et, à partir de 0,1 mSv/an et pour l’eau du robinet seule, le risque est considéré comme inacceptable par ces mêmes experts, selon la directive euratom 96/29 et 2013/59. (mail Roland Desbordes 22 juillet 2019).

Donc, dans la logique de la réglementation française. C'est cohérent.  Site du Ministère de la Transition écologique et solidaire - La radioprotection  »

L'ennui, c’est que cette dose de 0,01 mSv correspond à un niveau de risque jugé acceptable. Donc, le risque réel pour la santé n’est pas totalement écarté. De plus, la CRIIRAD sait, avec certitude, que cette norme de 1 millisievert par an est basée sur un risque sanitaire (nombre de malades et morts) sous-évalué, mais les scientifiques ne savent pas encore de combien. « 1 mSv infligé à 100 000 personnes va causer 5 morts par cancer (dont 17 cancers et 12 guérissables à court terme) et environ 3 anomalies génétiques graves. Ce n'est pas rien ! Cela ressort des études validées sur Hiroshima et Nagazaki.» (mail R. Desbordes, 7 avril 2018).

Sans compter que 10 Bq/L de tritium pour l'eau provenant de l'usine de Choisy-le-Roi est une moyenne. Les mesures en tritium provenant de cette usine peuvent être bien plus élevées. Selon David Boilley de l'ACRO, « Pour l'eau de l'usine de Choisy-le-Roi :
- En 2016, 20 mesures ont été réalisées avec une valeur moyenne de 5,75 Bq/L.
- En 2017, 20 mesures ont été réalisées avec une valeur moyenne de 14,25 Bq/L.
» En bref, une fois encore, on constate que les valeurs ou dose de références institutionnelles concernant la radioactivité ne nous protègent pas.
 
Est-ce que l’exposition à une radioactivité de faible dose sur un temps prolongé est sans risques, selon les scientifiques ?

Ernest Sternglass, physicien, a joué un rôle pionnier, comme scientifique et lanceur d’alerte, dans l’étude des conséquences sanitaires des faibles doses de radioactivité. De même, Alice Stewart, en 1955, épidémiologiste pionnière, a démontré pour la première fois que la radiographie des femmes enceintes provoque des leucémies infantiles. John Gofman, chimiste nucléaire, médecin et professeur de biologie cellulaire et moléculaire, a, lui aussi, joué un rôle central dans des travaux ayant conduit la communauté scientifique à prendre en compte les risques de cancer dus aux faibles doses de radiation.

Plus récemment, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a publié sur le site internet de la revue scientifique The Lancet Haematology, une étude validant, entre autre, le fait qu'il n’y a pas de dose radioactive sans risque.
De même, à la fin de la vidéo de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
IRSN, il est écrit: « Toute dose présente un risque ». La Docteur F. Boman écrit: « La contamination interne par ingestion d’eau...contaminés par des radionucléides est nocive pour la santé et pour la vie, même à très faibles doses. Les contrôles de la radioactivité ou "qualité radiologique" de l’eau de boisson en France sont insuffisants. »

En somme, il serait une erreur de considérer l’exposition à une faible dose de radioactivité sur un temps prolongé, comme anodine. Donc, boire 2 litres de l’eau de Paris et d’Île-de-France contenant du 10 Bq/L tritium tous les jours sur une longue période, ce n’est pas rien. Tous les risques et dangers que ça comportent ne sont pas connus.

Candice Vacle remercie Roland Desbordes, de la CRIIRAD, pour les informations données et sa relecture. 

Une carte de France de l’eau contaminée par du tritium radioactif

Une carte de France de l’eau contaminée par du tritium radioactif

Mercredi 17 juillet, l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) a publié une carte de la contamination radioactive de l’eau potable en France métropolitaine. Les données lui ont été fournies par le ministère de la Santé et représentent la valeur moyenne de tritium, l’hydrogène radioactif rejeté par les installations nucléaires, présent dans l’eau potable sur les années 2016-2017.

Plus de 268 communes sont concernées par la présence de tritium dans l’eau potable en France métropolitaine, soit 6,4 millions de personnes, mais aucune valeur relevée ne dépasse le critère de qualité fixé à 100 Bq/L par les autorités sanitaires. Cependant, comme l’a noté le réseau Sortir du nucléaire suite à la parution de la carte, la Criirad — une commission de recherche indépendante sur la radioactivité — estime que le taux de tritium relevé dans l’eau potable ne devrait en aucun cas dépasser 10 Bq/L, seuil déjà franchi par des communes comme Tours, Nantes ou Corbeil-Essonnes. Et au Canada, l’Ontario Drinking Water Advisory Council demande à ce que le niveau de tritium dans l’eau potable municipale des collectivités ne dépasse pas 20 Bq/L.

Le tritium est composé d’hydrogène radioactif issu de la réaction nucléaire. « Extrêmement mobile dans l’environnement, il s’associe à l’oxygène pour former de l’eau tritiée, qui pénètre facilement dans les matières organiques et peut endommager l’ADN des cellules », a détaillé le réseau Sortir du nucléaire dans un communiqué.

La carte fait apparaître plusieurs zones avec une présence régulière de tritium dans l’eau du robinet :

  • Le long de la Seine, de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine à l’Île-de-France ;

  • Le long de la Vienne et de la Loire à cause des rejets radioactifs des installations nucléaires d’EDF (Belleville, Dampierre, St-Laurent, Chinon et Civaux) ;

  • Autour du centre du CEA de Valduc, non loin de Dijon, où le tritium est produit pour l’armement nucléaire ;

  • Autour du centre CEA de Saclay, dans les Yvelines, « où il doit s’agir d’une pollution rémanente », selon l’Acro.

Pour le réseau Sortir du nucléaire, « cette pollution quotidienne doit d’autant plus alerter qu’elle concerne une eau prélevée dans des rivières et fleuves, où la contamination est diluée. En outre, la manière dont les mesures ont été effectuées peut laisser soupçonner l’existence de valeurs encore plus élevées. En effet, certaines petites communes situées en aval d’une installation nucléaire n’apparaissent pas sur la carte, n’effectuant de prélèvement que tous les cinq ans. »

L’Acro demande ainsi que la pollution radioactive soit mieux prise en compte et prévenue par les autorités, et que des contrôles plus fréquents soient effectués pour l’eau potable des petites communes. Par ailleurs, l’Acro demande que les rejets radioactifs soient soumis au principe pollueur-payeur et entrent dans le périmètre des Agences de l’eau, ce qui n’est pas le cas actuellement.

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